Les différentes techniques de négociation de vente de maison

Vous projetez de vendre un bien immobilier et avez besoin de garder une certaine fourchette de prix afin de ne pas sortir perdant de la transaction ? C’est là où la négociation entre en jeu. Tout paraît simple lorsqu’on confie la charge totale de la vente à un professionnel, mais il en est autrement lorsqu’on le fait soi-même.

La négociation immobilière est une pratique courante, mais délicate qui a pour but d’obtenir un meilleur tarif durant la transaction. Sa réussite implique une bonne connaissance du domaine. Focus sur les meilleures techniques de négociation immobilière.

Savoir anticiper les remarques pertinentes

Si vous devez vendre vous-même votre maison, il serait plus judicieux de connaître chaque recoin des lieux afin d’être plus confiant face aux questions délicates. Devancez la première visite en accumulant le maximum d’informations qui concernent le bien.

De nombreux sites tels que www.maisonsmoches.be suggèrent d’avoir en sa possession les diagnostics et les papiers administratifs nécessaires dans l’identification et la constatation de l’état du logement.

Pour éviter de trop vous avancer sans connaissance de cause, engagez un professionnel pour au moins faire le devis de la maison. Avec un œil professionnel, il n’y aura plus de chance de vendre au juste prix. Il pourra également vous aider à identifier les points forts, ainsi que les points à améliorer sur le bien afin qu’il corresponde le mieux aux attentes des acquéreurs potentiels.

Fixer des limites à ne jamais franchir

Bien que le principe de la négociation repose sur une flexibilité des deux côtés, établissez cependant vos limites. Pour être en position de force, fixez le montant minimal auquel vous êtes prêt à céder votre bien.

limites à ne jamais franchir

Il faudra y inclure le montant réel de la maison et celui de la prime que vous souhaitez toucher. Elle doit être raisonnable afin de ne pas décourager les clients potentiels, car plus le prix sera élevé, plus ils seront exigeants.

À cet effet, prenez en compte le cours du marché immobilier et faites la comparaison avec la concurrence. Si vous souhaitez aller jusqu’au bout sans l’intervention d’un expert en immobilier, prenez le temps de faire quelques recherches. Comparez votre tarif par rapport au coût moyen au mètre carré de bâtiments identiques situés dans le même quartier. Cela vous permettra de vérifier si le vôtre est surévalué ou pas.

Utiliser vos concessions pour obtenir des contreparties financières

En tant que vendeur, vous devez avoir plus d’un argument dans votre manche. Parlez des atouts de la maison (terrasse, jardin, système de ventilation ou d’aération écoresponsable, d’objets pouvant réduire la facture…).

Les travaux de rénovation effectués pèsent également dans la balance, lorsqu’il s’agit de justifier le prix. N’oubliez pas de parler du cadre, de l’environnement, et des infrastructures qui rendent la propriété idéale pour une vie confortable (proximité de transport, de magasin, d’école, de supermarché, parking personnel…).

Une fois vos arguments épuisés, vos concessions sont un excellent levier pour réussir à plier votre acheteur. Leur efficacité est souvent liée aux informations que vous avez su glaner. Proposez-leur de raccourcir les délais : signature rapide, délai plus rapide chez le notaire. Soulignez également l’existence des différentes garanties et assurances afin de les mettre en confiance.